23 octobre 2025

Les acteurs EEC continuent de développer les énergies renouvelables

Dans son rapport annuel, l’initiative Exemplarité Énergie et Climat (EEC) présente les progrès des prestataires suisses de services d’intérêt public dans les domaines de l’énergie et du climat. En 2024, ces acteurs ont fait passer la part des énergies renouvelables de 65 % à 69 % de leur consommation totale d’énergie. Ils apportent ainsi une contribution importante à la transition énergétique en Suisse.

Au total, les acteurs EEC ont consommé en 2024 quelque 6170 GWh d’énergie finale, dont 4230 GWh (près de 69 %) issus de sources renouvelables. Les énergies fossiles ne représentaient plus que 31 % (35 % l’année précédente). Des progrès ont été réalisés en particulier dans le domaine de l’énergie thermique (chauffage et utilisation des rejets de chaleur) et, dans une moindre mesure, dans celui des carburants. Une grande partie de l’électricité provient déjà de sources renouvelables – 92 % tous acteurs confondus. La barre des 100 % doit être atteinte d’ici 2026, ce qui reste toutefois un défi en raison de la disponibilité de l’électricité renouvelable.

Stagnation des émissions de gaz à effet de serre

Les émissions de gaz à effet de serre n’ont connu que de légères variations en 2024 : les émissions des scopes 1 et 2 ont diminué de 13 000 t (- 3 %) par rapport à l’année précédente. Les évolutions varient considérablement d’un acteur à l’autre.

Plus d’électricité solaire propre

En participant à l’EEC, les acteurs se sont également engagés à mettre en place des installations photovoltaïques supplémentaires. En 2024, ils ont produit au total 61 GWh d’électricité solaire. Cela correspond à la consommation moyenne d’électricité d’une ville suisse de 10 000 à 12 000 habitantes et habitants. Les acteurs veulent porter la production annuelle à 100 GWh d’ici 2026 et à 180 GWh d’ici 2030.

Le train est majoritairement utilisé pour les déplacements professionnels

Durant l’année sous revue, les acteurs ont effectué majoritairement leurs déplacements professionnels en train (54 % des kilomètres parcourus), 30 % en avion et 16 % en voiture. Pour les déplacements professionnels, les parts des différents moyens de transport (répartition modale) dépendent fortement des activités de l’entreprise et sont donc très variables selon les acteurs. Certains d’entre eux sont parvenus, au cours de l’année sous revue, à réduire le trafic aérien grâce à des incitations ciblées et à de nouvelles directives internes.

En ce qui concerne les déplacements pendulaires, la part de la mobilité cycliste et piétonne a doublé en 2024 par rapport à 2021 pour atteindre environ 8 %. Au cours de la même période, la part du train et du bus est passée de 53 % à 57 %.

Dans le rapport, les prestataires de services d’intérêt public indiquent aussi le degré de mise en œuvre de leurs 15 mesures communes. Les plus gros progrès ont été réalisés dans les nouvelles constructions efficaces en énergie et dans l’intégration des infrastructures informatiques existantes dans des centres de calcul centralisés et économes en ressources.


À propos de l’initiative

Dans l’initiative Exemplarité Énergie et Climat (EEC), prestataires de services d’intérêt public et investisseurs institutionnels contribuent à la Stratégie énergétique 2050 et à l’accord de Paris sur le climat de 2015. Efficacité énergétique, énergies renouvelables et flux financiers respectueux du climat en sont les piliers.

Les prestataires de services d’intérêt public poursuivent des objectifs individuels jusqu’en 2026 ou 2030 en matière d’efficacité énergétique, de production d’électricité écologique, de chaleur et de froid renouvelables ainsi que de carburants renouvelables. La part d’électricité renouvelable doit en principe atteindre 100 % pour tous d’ici 2026 au plus tard. Pour atteindre ces objectifs, ces acteurs mettent en œuvre 15 mesures conjointes et plusieurs mesures individuelles.

Les investisseurs institutionnels se fixent des objectifs pour leurs placements afin de rendre les investissements compatibles avec les objectifs de l’accord de Paris sur le climat. Pour ce faire, les caisses de pension et les assurances participantes exigent, par exemple, un comportement respectueux du climat de la part des entreprises dans lesquelles elles investissent. De plus, elles réduisent continuellement les émissions de gaz à effet de serre des biens immobiliers qu’elles détiennent directement dans leur portefeuille.

Les acteurs rendent compte en toute transparence du degré de réalisation de leurs objectifs et partagent leurs expériences, afin que d’autres entreprises et organisations puissent en profiter.

Source : Communiqué de presse admin.ch

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